Acheter un chalet rentable au Québec

Acheter un chalet rentable au Québec

Le marché des chalets, un marché rentable ?

 

L’augmentation des prix de l’immobilier en ville complique la rentabilité des investissements. Plusieurs investisseurs se tournent donc vers le marché des chalets, mais est-ce un investissement rentable ?

 

 1) Une prise en compte des caractéristiques du chalet

 A) Au bord de l’eau

Les chalets à proximité d’un lac sont très demandés. Les prix de vente ont explosé ces dix dernières années et continueront probablement d’augmenter au cours des prochaines années. De plus, ils se louent ou se vendent assez rapidement. En revanche, vous ajoutez un facteur supplémentaire de risque ; les inondations. Si vous choisissez cette option, il faudra s’assurer de pouvoir couvrir les frais liés aux réparations et au nettoyage.

 

B) Sa situation géographique

 Les chalets qui se trouvent loin des grandes villes se vendent moins cher. Si votre budget d’achat n’est pas très élevé, c’est peut-être une option envisageable et abordable. Bien que, il faut être prudent puisqu’ils peuvent être très difficiles à louer ou à revendre. Si vous prévoyez utiliser fréquemment votre chalet, ne négligez pas le coût des frais de déplacement.

 

C) Les frais engendrés

L’entretien d’un chalet est couteux, mais essentiel afin que la valeur de votre propriété ne se déprécie pas. Si vous investissez dans un chalet à des fins de location, vous devrez gérer les horaires, les dépôts et tout ce qui s’y rattache ou déléguer la responsabilité de la gestion à un tiers. En optant pour la location de votre chalet, les réparations et les frais d’entretien seront probablement plus élevés et vous devrez payer de l’impôt sur les revenus engendrés par la location moins les déductions qui sont plus nombreuses. Par exemple, l’entretien, les réparations, l’électricité, etc. Cependant, la location offre un avantage incontesté.

 

 

2) En faire un investissement rentable

A) Faire de la location

Dans une logique de rentabilité et afin d’éviter une possible dégradation de votre chalet causé par l’inactivité de celui-ci, votre chalet pourrait être mis en location à court terme, ce qui peut représenter une rentabilité conséquente et immédiate. Il est assez facile d’organiser ce type de location, notamment en utilisant les nombreux sites de location à court terme disponible en ligne. (Airbnb et autres).

 B) Acheter en groupe

Si le coût d’un chalet ainsi que les frais qui s’y rattachent vous semblent trop élevés, vous pourriez opter pour le partage de propriété. Le partage de la propriété avec des amis ou encore des membres de votre famille, cette technique pourrait en valoir le coup, puisqu’elle permet de diviser le coût d’achat entre plusieurs propriétaires.

 

C) Choisir un bon secteur géographique

Il s’agit du premier critère à considérer avant de faire l’acquisition d’un chalet, surtout si vous désirez en faire la location. C’est l’aspect principal qui vous permettra de fixer votre prix locatif. Certains emplacements apporteront une valeur ajoutée, par exemple l’accès à un cours d’eau ou à une pente de ski. Pensez également à la proximité de la ville, puisque la plupart des vacanciers souhaitent limiter leurs déplacements.

 

D) Étudier le marché immobilier

Les prix et la demande varient énormément d’une région à l’autre. Une telle étude sera d’autant plus pertinente si vous comptez louer votre chalet. Il faut aussi tenir compte des marchés saisonniers, et des prix qui ont tendance à fluctuer au fil des saisons.

 

E) Acheter et rénover

Plusieurs chalets ayant besoin d’un rafraîchissement sont vendus pour une bouchée de pain. Se lancer dans ce type de projet peut souvent en valoir la peine, et devenir par conséquent rentable ; non seulement vous pourriez augmenter la valeur de votre chalet, mais vous pourriez également augmenter le tarif potentiel si vous en faites la location.

 

F) Négocier

Au Québec, en immobilier, tout se négocie ; non seulement le prix d’achat, mais aussi le taux d’intérêt offert à la banque. Et c’est d’autant plus pertinent lors de l’achat d’un chalet, puisque l’apport minimum demandé sera généralement de 35 % pour un non-résident.

 

NOTA BENE

• Si vous louez votre chalet, il faut déclarer vos revenus de location. Toutefois, plusieurs frais d’exploitation sont déductibles.
• Un chalet locatif loué pour des périodes de 31 jours ou moins doit être inscrit à la Corporation de l’industrie touristique du Québec (CITQ). Quant aux locations de plus de 31 jours, elles sont assujetties aux règles de la Régie du logement.
• En cas de location, il faudra adapter la couverture d’assurance, puisque les contrats d’habitation excluent généralement les activités professionnelles, telle la location.