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La gestion des zones inondables à Montréal

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La gestion des zones inondables à Montréal

Les zones inondables sont liées à deux catégories de phénomènes : les inondations naturelles et les inondations dues aux activités humaines. Des enjeux de sécurité publique, de sécurité des biens et personnes et d’environnement sont associés à ces zonages.

En plus des facteurs météorologiques et climatiques, l’aménagement des zones inondables figure aussi parmi les facteurs à considérer pour réduire la récurrence d’inondations majeures.

Au Québec, les zones inondables sont définies en fonction d’une cote de récurrence des inondations de 20 ans ou de 100 ans. « Elles correspondent aux limites des crues qui ont respectivement 1 chance sur 20 (5 % de chance) et 1 chance sur 100 (1 % de chance) de se produire chaque année », situé dans la zone inondable à chaque fois.

C’est ainsi qu’au Québec, une gestion appropriée est nécessaire afin d’éviter tout sinistre.

 

1) Une compréhension de l’environnement Montréalais

Inondation, Siège

A) La prise en compte de la vulnérabilité

L’amélioration des connaissances locales de la vulnérabilité, est un autre enjeu important auquel répond le plan d’action de la Communauté Métropolitaine de Montréal (CMM). Celui-ci prévoit des analyses de vulnérabilité des milieux de vie et permettra notamment de mieux déterminer les bâtiments et les populations à risque.

Par le passé, nous avons construit dans des zones inondables sans tenir compte de la vulnérabilité. Par endroits, on trouve des hôpitaux, des écoles ou des maisons de retraite dans des zones à risque et c’est un problème. Pour protéger les bâtiments et les personnes sur notre territoire, et surtout, ne pas créer plus de risque, il importe de bien connaître sa vulnérabilité. Afin d’aménager le territoire de manière plus durable et d’amélioré la sérénité.

Ce qui est majeur, c’est la compréhension que le risque zéro n’existe pas. Nous avons des ouvrages, mais des événements malheureux peuvent toujours survenir. Bien prendre en compte la vulnérabilité, ça veut non seulement dire limiter le développement dans les zones inondables, mais également, privilégier des aménagements qui vont pouvoir vivre avec l’eau.

 

B) La communication du risque

Inondé, Catastrophe, Inondations

Sur le plan de la communication, la CMM fait preuve d’innovation. Elle travaille par exemple à développer une interface qui permettra aux citoyens et aux différentes parties prenantes de visualiser sur un plan en trois dimensions la progression des inondations sur son territoire.

En ce moment, les citoyens peuvent accéder à certaines informations à propos de la crue des eaux en consultant le site Vigilance du ministère de la Sécurité publique du Québec. La convivialité de l’interface n’est toutefois pas optimale et celle-ci ne permet pas de suivre en temps réel les risques d’inondations.

« La CMM veut que les citoyens puissent accéder facilement à l’information et ça, c’est très positif, soutient Mme Thomas. Ça va leur permettre de mieux comprendre le risque auquel leur bâtiment et leur parcelle sont exposés, et donc de mieux se préparer et d’être plus résilients. »

L’accessibilité de ces données devrait également permettre d’améliorer la cohésion des interventions en matière de sécurité civile.

 

2) Un plan d’action Préventif pour lutter contre le risque d’inondation

 A) La Communauté métropolitaine de Montréal

La CMM est un organisme de gestion régionale des services à la population de la région urbaine de Montréal Québec. Cet organisme de planification, de coordination et de financement, est également en charge de veiller à l’aménagement du territoire, de développement économique, de transport, d’environnement, de logement social et d’équipements à caractère métropolitain.

La CMM est en charge d’instituer une politique concrète de protection contre la survenance d’un évènement dommageable.

La démarche de la CMM apporte une réponse à plusieurs enjeux qui freinaient la protection du territoire de l’archipel et la résilience de ses communautés.

La capacité à bien prévoir les risques d’inondations est l’un des enjeux auxquels fait référence Mme Thomas. Celui-ci est en bonne partie lié à l’état de la cartographie des zones inondables du territoire de la CMM.

 

B) Gestion du risque d’inondation, une sécurité supplémentaire

 Le 8 décembre 2011, le conseil de la Communauté a adopté le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD).

Un des grands objectifs du PMAD vise la protection des rives du littoral et des plaines inondables du Grand Montréal.

Ce dernier est chargé de réaliser, d’ici 2020, une série de grands travaux relatifs aux inondations : modélisation hydrologique et hydraulique du territoire, cartographie des risques d’inondation et des vulnérabilités, élaboration d’une nouvelle réglementation.

Aura pour effet de :

1- Mettre à jour la cartographie des zones inondables sur l’ensemble des cours d’eau métropolitains en tenant compte des aléas d’inondations et des vulnérabilités, des changements climatiques et de la gestion des barrages ;

2- Produire les outils permettant la transmission des connaissances développées auprès des professionnels et des citoyens ;

3- Élaborer une nouvelle réglementation en rives.

Par conséquent, l’objectif de régulation du risque sera effectif d’ici 2020. La triptyque tranquillité, sécurité, et salubrité, notion clé de l’ordre public sera assuré, ici à Montréal.

 

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