Le rôle du courtier au Québec et le MLS
La profession de courtier immobilier est bien différente en Amérique du Nord et au Québec qu’en France. Au Québec, elle est bien encadrée par l’Organisme d’Autoréglementation du Courtage Immobilier du Québec (O.A.C.I.Q.), organisme relevant du Ministère des Finances du Québec.
Au Québec, 84 % des transactions immobilières réussies sont effectuées par des courtiers immobiliers.
L’exercice de la profession de courtier immobilier exige un permis d’exercice, délivré après obtention d’un examen puis exige par la suite une formation continue obligatoire pour assurer une pratique professionnelle de qualité.
Evoluant dans une profession réglementée, le courtier est soumis à des obligations déontologiques dont l’obligation de vérification, d’information, de conseil, de divulgation et de respect de la confidentialité des informations détenues.
Par ailleurs, le courtier est tenu de souscrire au Fonds d’Assurance Responsabilité professionnelle du Courtage Immobilier du Québec (FARCIQ) pour protéger le consommateur en cas de faute ou erreur.
Le courtier immobilier travaille pour une bannière (un réseau type Remax, Via Capitale, Royal Lepage, Sutton, etc ….) et inscrit ses mandats (appelées ici des inscriptions) dans un système informatique centralisé appelé MLS (Multi-Listings Services). Les propriétés sont ainsi disponibles à la vente pour n’importe quel courtier du Québec. L’industrie s’organise donc avec des courtiers inscripteurs (oeuvrant pour la défense des intérêts du vendeur) et des courtiers collaborateurs (oeuvrant pour la défense des intérêts de l’acheteur), le tout, dans un esprit de collaboration professionnelle et de partage d’information et de commission équitable (appelée ici rétribution).
Si l’acheteur n’est pas représenté par un courtier lors d’une transaction, il devient automatiquement le client du courtier inscripteur. De par sa déontologie professionnelle, le courtier doit alors offrir un traitement équitable à chacune des parties en veillant à ne pas être en situation de conflit d’intérêt.
Il est important de souligner qu’un acheteur a tout intérêt à recourir aux services d’un courtier qui sera appelé « courtier collaborateur » et qui n’aura pour mission que de défendre ses intérêts.
Bien choisir un courtier, c’est choisir le courtier qui vous apportera ses précieux conseils en matière d’expertise immobilière et de négociation mais aussi celui qui vous apportera son réseau de compétences nécessaires à une bonne transaction (avocats fiscaliste, inspecteur en bâtiment, organisme de financement hypothécaire, notaire, avocat spécialisé en droit immobilier, en droit d’immigration, assureur etc…).
”MLS (Multiple Listings Service) : une base de données unique .... ça change tout !
Le MLS est un fichier centralisé de toutes les offres de professionnels pour la location ou la vente de biens immobiliers au travers de tout le Québec. De plus, l’information est totalement normalisée.
Pour un acheteur, il est intéressant de comprendre que chaque courtier a accès à la même base de données ; Il est donc important de choisir son courtier immobilier, non pas en fonction de son portefeuille de mandats, mais de ses compétences et connaissances du marché et établir pour établir avec lui une relation humaine de confiance.
Dedicated servers
Chambre immobiliere du Grand Montreal, qui gere le systeme de collaboration utilise par les courtiers immobiliers.