L’année 2018, fut une année riche en transaction immobilière au Québec. C’est ainsi que 86 557 ventes ont été réalisés, soit une hausse de 5 % par rapport à 2017.
Il s’agissait d’une quatrième hausse consécutive et d’un nouveau record de ventes qui surpassait ainsi le sommet enregistré en 2017 (82 541 transactions).
L’année s’est également terminée avec un excellent chiffre de 18 858 transactions conclues sur le dernier trimestre de 2018 sur le marché immobilier résidentiel québécois, soit 6 % de plus par rapport à la même période en 2017. (Meilleur résultat en 18 ans pour un quatrième trimestre)
I) Les caractéristiques du marché immobilier en 2018
a) Une croissance constante de la vente immobilière en 2018
La copropriété s’est nettement différenciée par une hausse de 13 % des ventes, tandis que l’unifamiliale et les Plex ont présentés des gains plus modérés de 3 %.
D’un point de vue Géographique, les régions de Saguenay et de Gatineau se sont démarquées avec des augmentations des ventes de 11 % et de 7 % respectivement.
Des hausses ont été visibles à Sherbrooke +6 %, à Montréal +5 % et à Québec +4 %, lorsque l’activité a diminué du côté de la région des Trois-Rivières -1 %.
D’un point de vue plus centré, les agglomérations qui ont affiché les plus fortes croissances des ventes sont Matane de +30 %, Mont-Laurier de +29 %, Cowansville de +19 %, Rivière-du-Loup de +17 % et de Saint-Hyacinthe +15 %.
b) Une progression des prix soutenue à l’échelle provinciale pour la deuxième année consécutive
Ainsi, tant le prix médian des unifamiliales et des copropriétés a augmenté de 3 %, pour atteindre respectivement 250 000 $ et 237 000 $.
On peut cependant s’apercevoir qu’il y a des secteurs où le prix médian s’est démarqué.
Pour les unifamiliales de l’agglomération de Rawdon le prix médian a bondi de 12 %, à 169 900 $.
Dans cette lignée, une progression des prix s’est effectuée dans les agglomérations de Rouyn-Noranda et de Mont-Tremblant qui ont toutes deux vu le prix médian de leurs unifamiliales monter à 228 288 $ et 271 250 $ respectivement.
Concernant la copropriété, l’agglomération de Mont-Tremblant est sur le haut du podium, avec une croissance de 12 % et un prix médian de 255 000 $.
À l’inverse, la région métropolitaine qui a enregistré la plus faible augmentation du prix médian des copropriétés est celle de Québec +1 .
c) Une diminution du stock de propriété à vendre en 2018
Sur l’ensemble de l’année 2018, on recensait en moyenne 64 289 inscriptions en vigueur sur le système Centris, ce qui correspondait à une baisse de 9 % en comparaison avec 2017. Il s’agit du plus faible niveau enregistré depuis 2011. Le stock a diminué dans toutes les régions du Québec, à l’exception de celles de La Tuque +25 %, de Sainte-Adèle +15 % et de Sept-Îles +5 %.
II) analyse du marché résidentiel Québécois en 2018
a) La relation entre acheteurs et vendeurs, une traduction nette du marché
« Le rapport de force entre les acheteurs et les vendeurs n’a pas vraiment changé en 2018 dans la région de Québec », a précisé M. Cardinal. « Les conditions de marché demeurent légèrement à l’avantage des acheteurs pour l’unifamiliale et le plex, mais largement à l’avantage des acheteurs pour la copropriété. » Ainsi en 2018 le rapport de force entre acheteurs et vendeurs reste fidèle au marché.
b) Comparaison du marché avec d’autres Provinces
« Avec une hausse de 5 % des ventes, le marché immobilier résidentiel du Québec affiche des résultats enviables par rapport à celui des autres provinces », a expliqué M. Paul Cardinal, directeur, Analyse du marché, FCIQ. « L’Ouest du pays connaît en effet une baisse importante d’activité, notamment la Colombie-Britannique, avec une baisse de 23 % jusqu’ici en 2018. Pour sa part, l’Ontario suit avec une baisse de 18 %. Quant à la croissance des prix, le Québec présente la meilleure performance, avec une hausse de 5 %, toutes catégories de propriétés confondues. »
La province de Québec reste une fois de plus, la province où l’évolution du marché immobilier reste constante, par conséquent prévisible.
Nous savons que cette année 2019 sera dans l’entière continuité de 2018.
c) Une diminution des délais de vente
Les délais de vente à l’échelle de la province de Québec se sont raccourcis en comparaison avec l’année précédente : il fallait compter en moyenne 107 jours (-5 jours) pour vendre une unifamiliale, 111 jours (-13 jours) pour une copropriété et 98 jours (-4 jours) pour une petite propriété à revenus. Un marché devenant plus fluide, avec une rapidité accrue des transactions est un bon signe de croissance économique global.
L’année 2018 a donné un rythme économique immobilier au marché résidentiel Québécois, avec une excellente dynamique, l’année 2019 s’annonce être une année record.
13 May 2019
Guide, Marché, Quartier